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Patrimoine

Valoriser le patrimoine

Dessin élève des Ponts, vente Givenchy

La Fondation finance l’acquisition d’un dessin d’un élève de l’École

By Actualités, Patrimoine

La Fondation accompagne l'École lors d'une vente Givenchy pour l'achat d'un dessin d'un élève de l'École des Ponts

Au mois de juin, l’Ecole des Ponts s’est portée acquéreur par préemption d’un dessin lors de la prestigieuse vente des collections de M. Hubert de Givenchy, organisée par Christies.

Il s’agit d’un dessin d’élève réalisé lors d’un concours de carte, l’un de ces concours proposé par l’école aux élèves, que l’on retrouve dans le règlement de Turgot de 1775, avec celui de la figure, de l’ornement ou du paysage. A partir de cette époque-là et pour une petite vingtaine d’années, les élèves réalisent des cartes plus artistiques ou utopiques que fidèles à une réalité cartographique. Ils mêlent souvent plusieurs exercices, représentant des éléments décoratifs de figure, d’ornement ou de paysage autour des cartes. C’est précisément le cas de ce dessin. Les concours de ce type pour la période 1794-1799 sont excessivement rares dans les collections de l’école, ce qui justifiait son achat.

Il s’agit d’un projet de Marie Bernard Blanchet (1779-1837), entré à l’Ecole des Ponts en 1796, et auteur d’un autre concours, plus classique, de maison de campagne, primé et conservé également à l’école.

Evalué entre 300 et 500 euros, les collectionneurs étrangers étaient nombreux sur ce dessin pour faire monter les enchères à 3 000 € en quelques secondes. Un collectionneur Californien a finalement remporté cette enchère au prix de 3 200 € avant la préemption de l’Ecole.

La Source – 22 juin 2022

By Actualités, Évènement, Patrimoine

Il y a 5 ans déjà, en 2017, nous inaugurions ce qui fut le plus important investissement immobilier de la Fondation des Ponts en faveur de l'École et de ses élèves.

La Source est désormais l’un des lieux les plus fréquenté du campus, à la fois centre de ressources, espace de travail partagé, d’étude et d’échanges. Situé au cœur du campus des Ponts sur plus de 800 m2, le Learning Center des Ponts est un modèle dans le paysage de l’enseignement supérieur français.

Ce bel écrin, nous l’avons voulu comme le témoignage du lien qui unit les générations de “Ponts”, et c’est ainsi que nous avons lancé une opération de nommage à la suite de l’inauguration fin 2017. Plus qu’un don, inscrire son nom en reconnaissance du soutien apporté à la Fondation nous permet tout à la fois d’honorer vos années passées aux Ponts, de témoigner auprès des nouvelles générations d’élèves de votre engagement pour leur réussite et leur avenir, et de leur transmettre vos valeurs de solidarité.

Inauguration des naming
Découverte d'éléments du patrimoine

Au programme de cette soirée, inauguration des naming, et découverte d’éléments uniques du patrimoine des Ponts acquis par la Fondation des Ponts depuis de nombreuses années, et illustrés par les équipes de la direction de la documentation de l’École, en présence de Sophie Mougard (directrice de l’école) et Thierry Duclaux (président de la Fondation).

Toute l’équipe de la Fondation est très heureuse d’avoir fait découvrir une partie du patrimoine historique de l’école (qui fête son 275ème anniversaire cette année), mais également d’inaugurer les plaques de naming : elles sont tout à la fois le témoin de l’implication des alumni pour l’avenir de leur école et de ses élèves, de leur générosité, mais également le signe de notre reconnaissance.

Soutenez le développement des Ponts et inscrivez votre nom au cœur de "La Source".

EN SAVOIR PLUSINSCRIRE MON NOM

Acquisition d’un album de photos d’André Blondel

By Actualités, Patrimoine

Album de photos offert à l'ingénieur Paul Séjourné par l'élève André Blondel

La Fondation a financé l'acquisition de cet album

A la suite d’une une vente aux enchères organisée le 29 mai 2021 à Nantes, La Fondation a pu acquérir cet album de photographies pour le compte de l’Ecole. Prises par l’élève André Blondel pendant sa mission d’été dans les Pyrénées à la fin de sa 1ere année de scolarité, en 1886 lorsqu’il était en Ariège, certaines des photos représentent des chantiers en cours dans les Pyrénées.

Il a ensuite offert cet album à Paul Séjourné, son aîné de 10 ans environ alors en poste à Toulouse (il semble avoir rayonné dans les environs pour divers chantiers).

Cet album représente un témoignage patrimonial certain pour l’Ecole  tant par le contenu, que par la double – et illustre – provenance, ainsi que par les circonstances de sa composition.

Le document est en cours de numérisation complète et sera présenté prochainement.

André Blondel

Professeur du cours d’électricité appliquée à l’École nationale des ponts et chaussées.

Sorti major de sa promotion de l’École nationale des ponts et chaussées en 1888, il complète sa formation par des licences de mathématiques et de sciences physiques. Entré en 1889 au service des Phares et Balises, il y effectue toute sa carrière administrative jusqu’au poste d’adjoint au directeur en 1924. Les besoins techniques extrêmement variés de ce service fournissent à l’ingénieur matière à de nombreuses études théoriques et à leurs applications.

André Blondel apporte une contribution importante aux progrès accomplis par l’électricité durant la première moitié du XXe siècle. Certaines de ses découvertes le placent même au rang de pionnier dans ce domaine.

L’importance de ses découvertes vaut à Blondel d’être lauréat de nombreux prix en France comme à l’étranger. Membre de l’Académie des sciences en 1913, il est également le créateur de l’enseignement de l’électricité à l’École nationale des ponts et chaussées.

André BLONDEL (1863-1938)
IPC 1888.
Par Georges Guiraud

Paul SÉJOURNÉ (1851-1935)
IPC 1876.
Par Louis Riché, 1ère moitié du XXe siècle

Paul Séjourné

Professeur du cours des ponts en maçonnerie de 1901 à 1922.

Paul Séjourné est le dernier, et indiscutablement le plus éminent, constructeur de grands ponts en maçonnerie. Il apporte à cette technique ses derniers perfectionnements, dont profitent les premiers ouvrages en béton armé qui la supplantent. La solidité et la beauté des ouvrages qu’il a construits, et que l’on peut encore admirer pour la plupart, contribuent à développer sa notoriété auprès du grand public.

Diplômé de l’École polytechnique en 1873 et de l’École nationale des ponts et chaussées en 1876, il est nommé ingénieur des ponts et chaussées à Mende en 1876-77, puis à Toulouse en 1881.

Ses œuvres sont innombrables : la ligne de Mende à La Bastide en tant qu’ingénieur en chef de la Lozère ; le pont Adolphe à Luxembourg ; le pont des Amidonniers à Toulouse, devenu pont des Catalans ; le pont de Scarassoui et le viaduc de la Bévéra dans les Alpes Maritime en tant que chef du service de la construction Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée.

Son œuvre la plus connue reste sans doute celle du viaduc de Fontpédrouse sur la ligne, à voie étroite, de Villefranche-de-Conflent à Bourg-Madame, dans les Pyrénées Orientales.

La Fondation participe à l’achat d’un pantographe signé Jacques Canivet

By Actualités, Patrimoine

Pantographe signé de Jacques Canivet et daté, il porte également la mention de l'École nationale des ponts et chaussées.

La Fondation a participé à l'achat de cet instrument

Acquis grâce au soutien de la Fondation des Ponts lors d’une vente aux enchères organisée en 2019, cet instrument, que l’on appelle aussi “Singe” a été perfectionné par Claude Langlois en décembre 1743 (date de la présentation à l’Académie des sciences) qui était le maître de Jacques Canivet. Ce dernier en fabrique à partir du début des années 1750.

Ce n’est pas un instrument de terrain mais de bureau, le pantographe est conçu pour reproduire un motif, le plus souvent un dessin ou un plan à l’échelle exacte, agrandie ou réduite. Il permettait de mettre des tracés de terrain à la bonne échelle pour ensuite être présentés aux commanditaires ou diverses personnes intéressées par le projet.

Signé de Canivet et daté, il porte également la mention de l’École nationale des ponts et chaussées.

Gravure représentant le pantographe.

Cliquez sur l’image pour agrandir

Cet instrument tout à fait exceptionnel, figurait dans l'inventaire des instruments scientifiques de l'Ecole de 1824 mais nous avions ensuite perdu sa trace. Son retour au sein de notre Ecole est un enrichissement remarquable dans le cadre de la conservation et la valorisation de notre patrimoine.

Anne LacourtChargée de mission Archives, et de la conservation des collections.

La Fondation participe à l’achat d’un dessin représentant la rue des Saints-Pères

By Actualités, Patrimoine

La "rue des Saints-Pères" par Jean-Nicolas-Louis Durand (1760 - 1834)

La Fondation a participé à l'achat de ce dessin.

Acquis grâce au soutien de la Fondation des Ponts et de Ponts Alumni lors d’une vente aux enchères organisée chez Drouot fin 2018, ce dessin aquarellé de l’hôtel de Fleury, adresse historique de l’École des Ponts de 1845 jusqu’à la vente de l’hôtel en 2008, fut réalisé par Jean-Nicolas-Louis Durand (1760-1834).

Des 10 hôtels que l’École a occupés depuis 1747, l’hôtel de Fleury est un des rares pour lequel l’École n’avait ni plans ni dessins de l’époque, alors qu’elle y est restée 150 ans (à l’inverse des hôtels Libéral Bruant, du Châtelet, de Charolais, …)

Ce dessin, passé en plusieurs mains privées, est connu des historiens et des chercheurs, et c’est à l’Ecole qu’ils s’adressaient pour obtenir le droit de le reproduire dans des ouvrages, alors même qu’elle ne le possédait pas encore.

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Ce dessin est antérieur à l'installation de l'Ecole rue des Saints-Pères puisque Durand est mort environ 10 ans auparavant, mais il présente un intérêt documentaire certain. En effet, grâce à ce dessin, on connait l'aspect qu'avait l'hôtel de Fleury au moment où l'Ecole s'y est installée, ce qui est inédit dans les fonds patrimoniaux de l’École, les travaux d'agrandissement menés dans la seconde moitié du XIXe ayant significativement modifié l'aspect de ce bâtiment.

Anne LacourtChargée de mission Archives, et de la conservation des collections.

La Fondation soutient la restauration et la valorisation du patrimoine de l’École

By Patrimoine

La numérisation 3D de la collection des bustes, mise à l'honneur par la campagne de naming du Learning Center

L’École détient une vingtaine de bustes d’ingénieurs illustres du XVIIIe au XXe siècle : TRUDAINE, PERRONET, CARNOT, VICAT, NAVIER… Provenant de dons et de legs, d’acquisitions ou de commandes auprès de l’administration des Beaux-Arts, ils ont longtemps été installés dans la grande salle des pas perdus, rue des Saints-Pères. Depuis la vente du bâtiment en 2008, ils sont conservés dans les nouveaux locaux de l’École à Champs-sur-Marne.

Recensées par les monuments historiques, ces imposantes pièces de marbre ou de pierre de Lens sont toutefois difficiles à mettre en valeur dans les bâtiments actuels. D’où l’idée de les reproduire en résine polymère, à partir de leur numérisation 3D générée par ordinateur et de leur impression en stéréo lithographie.

Les modèles numériques des bustes seront utilisés dans le cadre d’une galerie virtuelle dédiée à l’histoire de
l’École des Ponts et à ses principales fgues. Les bustes imprimés devraient quant à eux être exposés dans un espace du Learning Center dédié au patrimoine, prévu à cet effet dans la nouvelle scénographie du hall ; une partie d’entre eux peut, de plus, être signée par un donateur de la Fondation, dans le cadre de la campagne de naming du Learning Center.

Graphomètre de Pierre-Charles LESAGE

Légué à l’École en 1810 par son premier inspecteur, Pierre-Charles LESAGE, ce graphomètre a ensuite disparu de la collection d’instruments scientifiques de l’École à une date inconnue. Fabriqué à Paris en 1782 par la prestigieuse maison de la veuve LENNEL, ce graphomètre à pinnules en cuivre et laiton, et à boussole argentée, était un des fleurons des collections patrimoniales de l’École.
En février 2014, l’instrument refait son apparition lors d’une vente aux enchères à Versailles : portant les inscriptions gravées « École des Ponts et Chaussées » et « Mr Le Sage du Trémont, ingénieur des Ponts et Chaussées », ainsi que le numéro d’inventaire « n° 31 », identique à celui de l’inventaire des instruments de l’École de 1824, il est rapidement authentifié par l’archiviste de l’École, Anne Lacourt. Grâce au financement de la Fondation, l’École s’empresse alors d’acheter ce graphomètre : outil emblématique de ses savoir-faire et de son enseignement, il a pu retrouver sa place dans sa collection historique d’instruments techniques et scientifiques.

Maquette de Jean-Rodolphe Perronet

Fondateur et premier directeur de l’École, Jean-Rodolphe PERRONET a légué sa collection de maquettes en 1794. L’École n’en possède aujourd’hui plus qu’une seule : la maquette en plâtre du pont de Brunoy sur l’Yerres, en Essonne, un ouvrage élégant orné d’une frise grecque conçu par PERRONET aux alentours de 1784 pour remplacer un précédent pont de bois emporté par la rivière.

Déposée au Musée des Travaux Publics après la démolition de la Galerie des Modèles en 1954, elle en est revenue cassée en multiples morceaux. Grâce au concours financier de la Fondation des Ponts, elle a fait l’objet d’une longue restauration en 2016, et peut de nouveau être temporairement exposée.