Skip to main content

Sciences 2024 : l’excellence de notre recherche au service de nos athlètes

L’École des Ponts ParisTech au service du sport ? Personne ne l’attendait là. Déjà fortement impliquée dans l’aménagement urbain et la construction des infrastructures qui accueilleront les JO 2024, avec la mission d’en réduire au maximum le bilan carbone et l’empreinte sur l’environnement, l’Ecole est un acteur clé de la performance des sportifs en tant que membre fondateur du consortium Sciences2024, regroupant 13 grandes écoles, une université et 3 centres de recherche, notre École.

Le programme de recherche Sciences 2024 au service du sport de haut niveau !

Le projet

En natation course, les nageurs sont autorisés à parcourir jusqu’à 15 mètres sous l’eau au départ et après les virages. Cette phase, est cruciale. Les nageurs peuvent atteindre des vitesses bien plus importantes que leur vitesse de nage. Depuis juillet 2021, les équipes du laboratoire d’Hydraulique Saint-Venant ont pu mettre en place à la piscine de l’INSEP un système de caméras fixes permettant d’analyser ces phases de courses.

L'objectif

L’objectif de ce travail est d’aider les nageurs à optimiser ces phases de course en analysant leur trajectoire et leur coulée pour leur permettre d’améliorer leurs performances. Les résultats obtenus vont dans le bon sens avec des résultats notables lors des derniers Championnats du Monde et d’Europe de l’été 2022.

Les besoins

Pour déployer ce projet et toucher un plus grand nombre de nageurs, le laboratoire à besoin de développer une version “transportable” du dispositif. Ceci requiert l’acquisition de caméras étanches, synchronisables et la mise en place d’un protocole rapide de calibration. L’objet de cet appel est de financer cet outil.

Montant du projet :

30000

En savoir plus sur le projet :

Historique du projet

Depuis 2 ans, la piscine de l’INSEP est équipée de plusieurs caméras (hors et sous la surface de l’eau), disposées tout au long du bassin olympique. Un logiciel (AIM) fusionne les différentes caméras afin de rendre une seule image, ce qui permet de tracker le nageur, avec un rendu visuel de grande qualité. C’est également ce qui permet de rendre des mesures de vitesse, de fréquence, etc… puisqu’une calibration a été permise avec la position des caméras dans le bassin. Mais ce système permet uniquement de fonctionner avec un seul nageur dans le bassin et pour une course complète. Il ne permet donc pas de faire des mesures sur des portions de course.

Contexte actuel

L’équipe du projet Neptune a développé un système complémentaire au système AIM, qui permet de tracker spécifiquement le nageur dans la coulée (avec le départ et/ou avec le virage). Tout un tas de paramètres sont alors mesurables afin de comprendre et d’optimiser la trajectoire de sa coulée. Ce système est utilisé tous les mercredis à l’INSEP par le groupe Elite dirigé par Michel Chrétien. Les retours d’expérience des nageurs et de leurs entraineurs sont très positifs. Par ailleurs, l’équipe « analyses de courses » de la FFN a également pu observer les progrès réalisés par les nageurs concernés, sur des analyses de compétitions. Toutefois, ces résultats ne sont possibles qu’en se rendant à l’INSEP, et il n’est donc actuellement pas envisageable de faire ce genre de mesures à l’extérieur.

Les opportunités de développement

Avec l’aide d’un ordinateur et de composants très puissants, ainsi que plusieurs caméras sous et hors de l’eau, il serait donc possible de reproduire ce type de mesures n’importe où en France. Pour la FFN et ses groupes d’entrainement, cela représenterait une plus-value majeure pour collecter et traiter ces données.
Robin Pla

Conseiller Technique National, FFN.

« Aujourd’hui, la piscine de l’Institut National du Sport, de l’Expertise et de la Performance (INSEP) est équipée d’un système permettant de tracker le nageur tout au long de sa coulée et de sa course afin de mesurer tout un tas de paramètres pour comprendre et optimiser la trajectoire de sa coulée. Les retours d’expérience des nageurs et de leurs entraineurs sont très positifs.

Par ailleurs, l’équipe « analyses de courses » de la FFN a également pu observer les progrès réalisés par les nageurs concernés, sur des analyses de compétitions. Toutefois, ces résultats ne sont possibles qu’en se rendant à l’INSEP. Avec l’aide d’un ordinateur et de composants très puissants, ainsi que plusieurs caméras sous et hors de l’eau, il serait possible de reproduire ce type de mesures n’importe où en France ! Pour la Fédération Française de Natation (FFN) et ses groupes d’entraînement, cela représenterait une plusvalue majeure. »