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Témoignage Aide Covid-19

By 25 février 2021No Comments

Anonyme

Comme s’est passé le 1er confinement pour vous, quelles difficultés avez-vous rencontrées ?
J’ai dû repartir en urgence à Montréal pour me confiner. J’ai eu à réserver 4 billets de correspondances en avion pour éviter de payer plus de 3000 euros. Une fois sur place, j’ai eu à m’isoler dans un sous-sol pendant 14 jours selon la loi canadienne. Par la suite, j’ai eu du mal à trouver un logement pour le reste du confinement car ma famille n’avait pas de place pour moi. J’ai donc dû me trouver un logement en urgence tout en assumant toujours mon loyer en France. J’ai également continué à suivre mes cours en ligne avec un décalage horaire de 6 heurs en me levant à 3h du matin chaque jour et en me couchant très tôt (avec des colocataires en décalé). Finalement, je suis rentrée en France au début de l’été pour compléter mon stage d’été qui ne pouvait se faire à distance.

Comment tes cours se sont-ils passés pendant la période du confinement ?
J’ai pu maintenir mes bons résultats. Les travaux d’équipes étaient plus compliqués avec le décalage horaire et mes conditions de confinement moins qu’optimales. Les outils n’étaient pas toujours très adaptés et suivre de longs cours magistraux en visio à 3h du matin pas très évident pour la concentration.

Vous avez bénéficié d’une aide exceptionnelle de l’École financée par les donateurs de la Fondation des Ponts, qu’est-ce que cela a changé pour vous ?
Cette aide m’a permis d’absorber une partie des dépenses « surprise » que la pandémie a engendrée. C’est-à-dire, le montant des billets d’avion imprévus pour rentrer dans mon pays d’origine. Ça a réellement eu un impact positif sur mon niveau de stress considérant que je finance seule mes études depuis mes 16ans et que j’ai souvent un budget assez serré à respecter. Je savais que ces deux années de double-diplôme en France demanderait un budget deux fois plus élevé que mes études à Montréal au vu du coût de la vie et des allers-retours en avion mais je n’étais pas prête pour une pandémie mondiale ! Comme tout le monde je pense.

Avez-vous pu rester en contact avec la communauté des Ponts / vos camarades pendant cette période ? Cela vous a-t-il aidé ?
J’ai eu plus de mal à garder contact pour plusieurs raisons : le décalage horaire, le fait qu’aucun de mes collègues ne soient originaires du Canada et que je n’ai pas eu beaucoup de temps pour développer des amitiés en France avant le confinement.

Est-ce que votre projet professionnel a été modifié en raison de cette crise ?
Pas énormément. J’ai pu maintenir mon stage d’été et mon PFE dans le domaine qui m’intéresse.