En 2015, une série de séismes a frappé le Népal, aggravant la situation économique déjà précaire du pays. En 2019, des tornades et des inondations durant la mousson ont par ailleurs dévastés la région du Teraï, au sud du pays. Dans cette région, de nombreuses écoles ont été détruites ou endommagées, compliquant l’accès à l’éducation primaire et secondaire pour les enfants népalais.
Présentation du projet
Notre projet a pour but de recréer un environnement de travail sûr et adapté aux besoins des enfants. Pour ce faire, il s’agira d’abord de reconstruire les bâtiments endommagés pour que l’école puisse rouvrir, et dans un deuxième temps de construire un nouveau bâtiment aux normes antisismiques, afin d’adapter la capacité de l’établissement au nombre important d’élèves. Des membres de la communauté locale, incluant des parents d’élèves, participeront au chantier. Un comité local de suivi, composé du personnel de l’école et de membres de la communauté, sera également nommé afin d’assurer la pérennité du projet.
Nous avions prévu de nous rendre sur place en juin afin d’aider à la reconstruction, échanger avec la communauté et nous assurer de l’avancement du chantier. Cependant, dans ce contexte de crise sanitaire en France comme au Népal, le démarrage du chantier a été reporté. Nous avons donc décidé de reprogrammer notre séjour sur place au mois d’octobre, afin de rencontrer les acteurs locaux et lancer le début des travaux de reconstruction.
A quoi servira l’argent collecté ?
Le montant du devis pour réhabiliter et agrandir l’école s’élève à 45 000€. Les fonds collectés permettront de payer la main d’oeuvre et d’acheter les matériaux nécessaires à la construction et la réhabilitation des bâtiments existants. Ils permettront également de payer l’assistance technique d’un ingénieur, afin d’assurer le respect des normes antisismiques mises en place suite aux séismes de 2015. Pour garantir la transparence du projet, une fraction des fonds permettra d’autre part de payer les frais administratifs nécessaires à la bonne gestion du projet. Cela prend en compte le lancement d’un appel d’offre pour sélectionner l’entreprise de construction qui sera en charge des travaux, ainsi que la gestion comptable du projet.
Les différents acteurs de notre projet
- La supervision du projet est assurée par l’ONG locale Protection Népal qui agit principalement pour l’environnement et la défense des droits des enfants, des femmes et des minorités au Népal sur les sujets d’éducation et de santé. Protection Népal a une expérience dans la construction et la reconstruction de bâtiments après des catastrophes naturelles, notamment après les séismes qui ont frappé le Népal en 2015.
- Mohan Dangal est notre interlocuteur au Népal. Il travaille pour l’ONG Child Népal qui défend plus particulièrement les droits des enfants. Il nous a présenté le projet et mis en relation avec le président de l’association étant à l’origine du projet, il est désormais notre principal relais de communication avec les acteurs locaux.
- Les autorités locales sont chargées de mobiliser la communauté et les ressources locales dans l’effort de reconstruction, à travers la participation des parents d’élèves, l’encadrement de l’appel l’offre et la mise en place d’un comité local de suivi de projet qui sera chargé entre autres de guider l’entreprise de construction.
- L’équipe humanitaire des Ponts est formée de 12 élèves de première année à l’Ecole des Ponts et Chaussées. Nous nous chargeons de collecter les fonds nécessaires au projet, et assurerons son bon déroulement en nous rendant sur place. Notre équipe est composée d’un coordinateur du projet, une équipe qui met en oeuvre la collecte de fonds, un interlocuteur avec les chercheurs de l’école afin de bénéficier de leur expertise, des interlocuteurs avec les entreprises afin d’obtenir des matériaux, et enfin, un chargé de la communication autour du projet.