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Guillaume Monaci

Une mobilisation exceptionnelle en 2020

By Actualités, Étudiants, Mobilisation
Premier don de promotion en l’honneur de Michel Ramis
A situation exceptionnelle, fonds de soutien exceptionnel, mobilisation exceptionnelle
A chaque besoin de l’École, la Fondation est là, grâce à vous !

Une mobilisation exceptionnelle en 2020

2020 aura été une année particulière à bien des égards. Pour notre Fondation, elle fut marquée par un formidable élan de générosité de toute la communauté, notamment pour apporter un soutien décisif aux étudiants touchés par les conséquences de la pandémie.

Avec une augmentation de 65 % par rapport à 2019, ce sont 486 dons qui ont été reçus de la part des particuliers, pour un montant total de 308 320 €, une première depuis la création de la Fondation en 1997.

Nous avons été touché par les très nombreux messages de soutien reçus, pour encourager les étudiants en situation difficile, mais aussi pour réaffirmer votre soutien à la Fondation des Ponts, ses missions.

Tout comme cette pandémie, l’engagement des alumni a dépassé les frontières, nous avons ainsi reçu des dons en provenance de 18 pays différents : Allemagne, Belgique, Brésil, Cameroun, Chine, Danemark, Espagne, Etats Unis, France, Grande Bretagne, Italie, Japon, Kenya, Lituanie, Luxembourg, Malaisie, Mexique, Suisse, Togo.

Votre mobilisation fut également intergénérationnelle, avec 73 promotions représentées (1947 à 2023), y compris des élèves, dans une situation plus favorable que leurs camarades.

Alors…

486
dons, en hausse de 65 %

En provenance de 18 pays

100 messages de soutien

Merci

aux généreux donateurs, diplômés et amis de la Fondation, à l’ensemble de la communauté des Ponts, pour cette mobilisation exceptionnelle en faveur de votre école et de ses élèves.

308.320 €
collectés

auprès de

446
donateurs

Merci pour toutes les actions de soutien que vous menez dans de nombreux domaines.

Fanny Gerard

Merci à la Fondation pour votre implication, et bon courage à tous les étudiants touchés par cette crise !

Hortense Daguet

La fondation des Ponts m'a aidé pendant mes études avec la bourse Jacques Coiffard (double-diplôme au Brésil), je donne donc régulièrement à la fondation pour que d'autres élèves puissent bénéficier aussi d'aides à la mobilité.

Anonyme

Soutenez la Fondation des Ponts, au service du rayonnement de l’École des Ponts

By Non classé
Depuis plus de deux siècles, l’Ecole nationale des ponts et chaussées, par la qualité de ses enseignements et de ses laboratoires de recherche, forme des ingénieurs de haut niveau.

Aujourd’hui reconnus au plan mondial dans les champs d’expertise de la construction, des transports, de l’industrie, des services et de la finance. Les diplômés de l’Ecole des Ponts sont les experts, les bâtisseurs et les entrepreneurs qui répondent aux formidables défis de la ville durable, connectée et accessible.

La Fondation des Ponts est au service de cette excellence!

En faisant un don à la Fondation des Ponts, vous nous aidez à réaliser une Ecole toujours plus ouverte sur le monde, toujours plus innovante et performante.
Reconnue d’utilité publique, la Fondation des Ponts soutient le développement de l’École des Ponts ParisTech en finançant toute une série de projets que l’on peut regrouper selon 6 grandes thématiques.
Dépliant Présentation de la Fondation
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Les 6 missions en vidéo

Soutenir la recherche et l’innovation pédagogique, en lien avec les attentes des entreprises et des pouvoirs publics.

Accroître le rayonnement international de l’École pour attirer d’excellents enseignants, chercheurs et étudiants.

Permettre à l’École de disposer des installations et équipements requis pour accompagner son développement.

Accompagner les étudiants, promouvoir leur diversité, encourager l’excellence.

Aider les étudiants qui se lancent dans la création d’entreprises.

Valoriser le très riche patrimoine historique et scientifique de l’École.

La Fondation participe à l’acquisition d’une imprimante 3D métal

By Actualités, Recherche & innovation pédagogique

Acquise en 2020 par l'Ecole, l'achat de cette imprimante 3D métal a été rendue possible grâce aux fonds collectés dans le cadre de la campagne de mobilisation du printemps 2019, dédiée au co-innovation lab des Ponts

Cet outil répond à un besoin pour l’école de rester à la pointe de l’innovation pour :

L’enseignement

Elle sera utilisée par les élèves en cours de prototypage rapide, et plus largement pour les projets de département. Elle permettra d'ouvrir de nouvelles et belles opportunités pour développer la créativité des élèves.

La recherche

Elle permettra la construction de pièce pour effectuer des essais mécaniques, des pièces de connexion pour certaines parties structurelles. Chaque pièce pourra être créée à la demande et avec une extrême précision, le tout dans un délai restreint.

La Fondation a financé cette acquisition à hauteur de 119 000 €

L’impression 3D métal est aujourd’hui principalement utilisée dans l’industrie pour créer des composants pour l’outillage ou des pièces finies dans des secteurs tels que l’aerospatial (composant d’avion, moteur de fusée), dans l’automobile (production de moules pour la création en série de pièces), ou encore dans le secteur médical (implants sur mesure), ou encore maritime (hélices de bateaux).

Le procédé d'impression 3D métal à longtemps été utilisé pour faire de la recherche. Depuis quelques années, nous sortons de ce cadre, pour se rapprocher de l'industrialisation. Il devenait évident que nous devions doter l'école de cet instrument de pointe, pour l'enseignement tout d'abord, pour notre recherche, mais aussi pour compléter Build'in, la plateforme de l'école dédiée aux nouveaux modes de construction, à destination des chercheurs et industriels.

Laurent MaghdissianResponsable académique du département Génie Mécanique et Matériaux

La Fondation participe à l’achat d’un pantographe signé Jacques Canivet

By Actualités, Patrimoine

Pantographe signé de Jacques Canivet et daté, il porte également la mention de l'École nationale des ponts et chaussées.

La Fondation a participé à l'achat de cet instrument

Acquis grâce au soutien de la Fondation des Ponts lors d’une vente aux enchères organisée en 2019, cet instrument, que l’on appelle aussi “Singe” a été perfectionné par Claude Langlois en décembre 1743 (date de la présentation à l’Académie des sciences) qui était le maître de Jacques Canivet. Ce dernier en fabrique à partir du début des années 1750.

Ce n’est pas un instrument de terrain mais de bureau, le pantographe est conçu pour reproduire un motif, le plus souvent un dessin ou un plan à l’échelle exacte, agrandie ou réduite. Il permettait de mettre des tracés de terrain à la bonne échelle pour ensuite être présentés aux commanditaires ou diverses personnes intéressées par le projet.

Signé de Canivet et daté, il porte également la mention de l’École nationale des ponts et chaussées.

Gravure représentant le pantographe.

Cliquez sur l’image pour agrandir

Cet instrument tout à fait exceptionnel, figurait dans l'inventaire des instruments scientifiques de l'Ecole de 1824 mais nous avions ensuite perdu sa trace. Son retour au sein de notre Ecole est un enrichissement remarquable dans le cadre de la conservation et la valorisation de notre patrimoine.

Anne LacourtChargée de mission Archives, et de la conservation des collections.

Retour sur le projet humanitaire 2019 Dévelop’Ponts Antsirabe

By Actualités, Étudiants

En résumé

La Fondation soutient ce projet depuis 2017

Plusieurs étudiants, très touchés par les problématiques d’éducation à Madagascar, se sont mobilisés, depuis 2017, pour participer à la construction d’un lycée à Antsirabe (Madagascar), avec le soutien de l’Association Humanitaire Sœur Marie Colette (AHSMC), l’entreprise Demanthieu Bard et la Junior entreprise PEP de l’École des Ponts.

La Fondation des Ponts, dans le cadre de sa mission pour accompagner les étudiants, a soutenu ce projet, en attribuant une aide financière à Dévelop’ Ponts, l’association solidaire de l’École des Ponts, à l’initiative de celui-ci.

Nous vous parlions de ce projet en mai 2018

Ils nous parlent de leur séjour

Qu’en était-il de la construction à votre arrivée ?

A notre arrivée le 10 juillet 2019, le rez-de-chaussée était d’ores et déjà utilisé : les salles de classe étaient enduites, peintes et aménagées, mais avaient malheureusement déjà pris l’humidité, si bien que la peinture du plafond s’écaillait après seulement quelques mois d’utilisation trop précoce. Quant au premier étage, sa structure porteuse était achevée mais les enduits n’étaient pas terminés et les portes, les fenêtres tout comme les garde-corps et le reste du mobilier scolaire restaient encore à installer. Au dernier étage, la dalle de béton était encore nue : aucun des murs du dernier étage n’avait été érigé.

Comment s’est déroulé votre séjour ?

Notre séjour sur place a permis de rencontrer tous les acteurs locaux du projet, comme M. Faneva ou encore les Sœurs de La Providence, afin de discuter avec eux des possibles améliorations qui peuvent être apportées sur le chantier, à la gestion administrative de l’établissement ou encore à l’enseignement.

Si certaines de ces suggestions nous ont été proposées avant le départ, depuis Paris, notamment par des chercheurs du département VET de l’École au sujet des technologies à utiliser dans les sanitaires, la plupart sont venues des observations que nous avons pu faire sur place, principalement au sujet des contenus des cours ou de la sécurité sur le chantier. Pour des raisons financières, logistiques, mais aussi de mœurs, la sécurité n’a toutefois que très peu évolué sur le chantier suite à ces remarques.

Nous avons également assuré de nombreux cours au collège, notamment en français, en géographie, en collaboration avec les professeurs de l’École. L’enseignement de la géographie par exemple est centré sur un environnement très proche des élèves, avec l’apprentissage du positionnement des rivières, des routes et des voies ferrées malgaches, des dessins à main levée de fonds de cartes de l’île, etc. Peu de collégiens étaient capables de placer les États-Unis, la France ou les océans sur un planisphère. Nous proposions donc aux élèves des séances de sensibilisation et d’initiation sur des sujets nouveaux et plus généraux, à savoir la géographie à l’échelle mondiale, l’initiation à l’espagnol ou encore la déforestation. Ils furent enchantés de ces séances et nous avons même dû en prévoir davantage tant ils y étaient assidus.

Et sur le chantier ?

Nous avons fait tout notre possible pour apporter de l’aide aux ouvriers présents sur le chantier, dans la mesure de nos capacités de résistance certes bien faibles comparées aux leurs… En effet, les seuls vrais outils dont disposent la trentaine d’ouvriers pour mener à terme ce chantier sont des pelles, quelques truelles, trois brouettes et une dizaine de moules à parpaings. Bien qu’ils utilisent aussi de nombreux matériaux de récupération (bidons vides pour le transport de l’eau, sac de ciment usagés pour le transport du sable ou encore pièces de bois brutes pour fabriquer des échafaudages et des étais), l’avancée du chantier repose essentiellement sur les efforts physiques et les dangers auxquels ils consentent quotidiennement. Malgré toute notre bonne volonté, nous n’avons donc évidemment pas pu atteindre leur niveau d’efficacité sur le chantier.

Le deuxième étage a presque été achevé pendant notre présence sur place, bien que le terrassement de la cour et les finitions des autres étages aient été menés sur cette même période. Seuls la charpente, la toiture, les enduits et les finitions des deux étages restaient à faire et étaient déjà bien entamés en septembre 2019, d’après les informations reçues depuis notre départ.

Cliquez sur l’image pour agrandir

Avez-vous ramené du matériel avec vous ?

Oui bien sûr ! L’intérêt de notre voyage résidait aussi dans un apport massif de matériel scolaire et médical au bénéfice du lycée. Les 52kg de bagages dont chacun des 9 porteurs du projet disposait ont ainsi pu servir à l’acheminement jusqu’à Antsirabe, à nos frais personnels, de 3 ordinateurs portables, 25 kg de matériel médical (seringues, pansements et médicaments divers), 250 kg de dictionnaires et manuels scolaires et 2 000 stylos offerts par l’entreprise Bic. Nous avons aussi laissé sur place à notre départ les équipements de protection dont nous disposions pour travailler sur le chantier : gants, chaussures de sécurité et combinaisons de chantier à une ou deux pièces. Ces vêtements furent particulièrement appréciés par la trentaine d’ouvriers malgaches, qui travaillaient jusqu’alors sans gants ni pantalons adaptés, pieds nus ou en sandales, sur le chantier.

Cependant, le principal apport matériel dont notre projet a bénéficié est sans nul doute celui obtenu grâce au partenariat avec l’entreprise Sogea Satom (Groupe Vinci), dirigée à Madagascar et dans tout le sud de l’Afrique par M. Jean-Luc Sion, que nous avons eu la chance de rencontrer lors de notre passage à Antananarivo. Convaincu de l’impact immense que pouvait avoir notre projet s’il se concrétisait, son entreprise a non seulement offert à la congrégation 29 tonnes de ciment et 8230 mètres de barres de fer nécessaires à l’achèvement du dernier étage, mais aussi financé le trajet d’un camion de 45t sur la sinueuse RN7 reliant Antananarivo (la Capitale) à Antsirabe, route dont l’état n’a malheureusement fait qu’empirer depuis des décennies. L’entreprise de M. Sion a aussi financé intégralement l’acheminement de 56 m3 de graviers et autant de sable depuis le dépôt d’une entreprise de terrassement d’Antsirabe. Bien qu’entamées en notre présence, ces livraisons ont perdurées tout au long du mois d’août.

Quel bilan tirez-vous de cette expérience ?

Notre séjour à Madagascar a été très riche et nous a permis de nous ouvrir au monde extérieur, à une autre culture. Nous avons également fait de nombreuses rencontres.

Même s’il va de soi que nous allons poursuivre un travail d’accompagnement des acteurs locaux dans les mois à venir, la partie centrale de notre projet touche à sa fin. Son bilan est on ne peut plus positif, tant sur le plan matériel que pédagogique : la levée de fonds réalisée en amont tout comme notre présence sur place ont permis de faire une réelle différence. Une différence qui s’est manifestée à de nombreuses reprises tout au long de ce mois de juillet passé à Antsirabe. Les élèves et professeurs malgaches ont aussi pu bénéficier d’une partie de l’enseignement de qualité dont nous avons nous-mêmes profité en France depuis plus de quinze ans. Nous avons conscience que rien de tout cela n’aurait été possible sans le soutien de nos différents partenaires, aux premiers rangs desquels la Fondation des Ponts et le groupe Demathieu-Bard, et nous tenons à les en remercier profondément, en notre nom mais aussi en celui des Sœurs de La Providence de Madagascar et des élèves de l’institution Nicolas Barré qui nous l’ont explicitement demandé à notre départ.

En plus de la relation entre professeurs et élèves qui s’est évidemment établie entre nous et les jeunes malgaches, la faible différence d’âge a permis de développer de nombreux liens amicaux, plus propices à la discussion qu’un cours magistral. Ces discussions ont aussi été favorisées par le très bon niveau général à l’oral en français des élèves : nous avons ainsi pu traiter avec eux de toutes sortes de sujets extra-scolaires comme les différences entre la vie en région parisienne et celle à Antsirabe, nos loisirs, l’enseignement post-bac. . . Sur ces sujets comme dans les différentes matières enseignées au collège, la plupart des élèves ont fait preuve d’une envie d’apprendre et d’une maturité peu commune en France . Ces échanges furent source de nombreuses remises en question, pour nous mais aussi certainement pour les élèves, voire pour les ouvriers, malgaches.

Malgré tous ces efforts, le bâtiment qui accueil le lycée, en particulier son dernier étage, n’a pas pu être aménagé à temps pour recevoir les nouveaux élèves à la rentrée 2019. Les élèves se sont ainsi vus proposer une année aménagée au collège ou, pour les élèves issus de familles plus aisées, une place dans un autre lycée toutefois plus éloigné et plus onéreux que l’institution Nicolas Barré des sœurs de La Providence.

Et la suite ?

Nous allons rester en contact avec les acteurs locaux (élèves, sœurs et ouvriers) mais il n’y a pas d’autres actions prévues dans la mesure où les sœurs ont désormais tout ce qu’il faut pour achever la construction du lycée et le gérer correctement. Si des élèves de 1ere année de la nouvelle promotion souhaitent préparer un projet similaire, nous les accompagnerons évidemment.

Dévelop'Ponts

Dévelop’Ponts est une association de loi 1901 fondée en 2002 et constituée d’élèves de deuxième année de l’École nationale des ponts et chaussées.

Découvrir Develop'Ponts

PER – Aidez-les à trouver un contrat d’alternance

By Actualités, Étudiants
Programme étudiants réfugiés

Plusieurs étudiants suivis cette année sont à la recherche d'un contrat d'alternance pour la rentrée prochaine afin de concrétiser leur projet d'insertion

Pour la 3e année consécutive, l’École des Ponts ParisTech propose un “programme passerelle” à des étudiants réfugiés politiques, ayant étudié dans des domaines proches de ceux de l’École. L’objectif est de les accompagner pendant un an dans le développement de compétences nécessaires à la reprise d’études (linguistiques, informatiques, scientifiques). L’élaboration de leur projet de professionnalisation fait l’objet d’un suivi personnalisé tout au long de l’année.

7 étudiants sont d’ores et déjà admis dans des programmes diplômants pour l’année prochaine. Trois autres cherchent encore un contrat d’alternance. Bien entendu leur réseau professionnel en France est extrêmement réduit. C’est la raison pour laquelle nous souhaitons appuyer leur recherche, en facilitant leur mise en relation avec des entreprises pour rendre possible la concrétisation de leur projet d’insertion.

Nous sollicitons donc votre attention sur ces profils professionnels riches. Dans le cas où vous estimeriez que l’un d’eux pourrait trouver sa place dans votre entreprise pour son contrat d’alternance, vous pouvez contacter Sandrine Courchinoux

Voici les formations pour lesquelles ces étudiants sont admis :

Questions à Spyros Gidaris, lauréat ex-aequo du prix de la meilleure thèse 2019

By Prix de thèse, Recherche & innovation pédagogique
Retour : Prix de thèse 2019

Spyros Gidaris

du laboratoire d’informatique Gaspard-Monge (LIGM)

pour sa thèse intitulée “effective and annotation-efficient deep learning for image understanding”, sur un sujet traité aujourd’hui par beaucoup de chercheurs, mais dont la qualité scientifique a été jugée de niveau mondial.

1. can you summarize your thesis ?

My PhD thesis is divided into two parts. The subject of the first part was to use deep learning in order to devise methods that are able to semantically interpret the scene depicted on an image, i.e., to recognize the type of objects from which a scene consists of, and to localize those objects on the scene. For example, given an image from the front view of a car, such a method should be able to estimate where is the road and where the pavement on scene that it sees, as well as to localize and recognize objects of interests on the scene, such as other cars, humans, or obstacles on the road. The goal of the first part was to advance the state-of-the-art to this very interesting and practical type of image understanding problems.

Deep learning-based image understanding models, as those that I had to develop for the first part of my thesis, have been proven very successful. However, they have a major limitation, in order to successfully learn to perform such image understanding tasks, they require millions of manually annotated training images. By manually annotation I mean that for each training image, a human must specify what is the desired output that an image understanding system must have for this image. So, in the scene understanding case, the human should annotate with bounding boxes and pixel-wise labels the objects that exist in the image. This is very tedious and error-prone task that might take several minutes per image to be performed. Therefore, as you can understand, in this way it is very difficult and expensive to deploy deep learning based systems for real-life applications, such as self-driving cars, automatic diagnosis from medical images, etc. So, the goal of the second part of my thesis was to explore and propose methods that would allow to apply deep learning for image understanding problems using very limited amount of manually annotated training data.

2. To be awarded the "Best Thesis of the Year" award, what does this mean for you?

Being awarded for my thesis is a very proud moment for me. It means to me that the result of all my hard workd during my PhD, is recognized as valuable and interesting by Fondation des Ponts. Also, it motivates me to continue working hard addressing the challenging and interesting problems of AI (Artificial Intelligence). Therefore, I feel very grateful for that to Fondation des Ponts.

3. What aspects do you think your thesis makes the difference?

I think what made the difference is that with my PhD thesis I contributed to some very challenging and practical problems of automatic image understanding, which is essential to the development of numerous AI applications, such as self-driving cars, devices that provide assistance to visually impaired people, or intelligent transportation systems (e.g., vehicle tracking, traffic anomaly detection, …).

4. A fact that marked you during the jury, an anecdote or an appreciable moment ?

I did my presentation via teleconferencing, which unfortunately did not allow to have much interaction with the jury members. So, I don’t have such a moment.

5. What next ? What are you going to do with this money ?

I am thinking of spending the money to a trip somewhere in the world that I have never been before.

6. Two words ?

Patience and perseverance.