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Guillaume Monaci

Urban Canopee construit son premier démonstrateur à Toulouse

By Actualités, Entrepreneuriat

Toulouse accueillera le 1er démonstrateur

La Fondation soutient Urban Canopee dans le cadre de son programme à Station F

Pour lutter contre la chaleur, Urban Canopee, spin-off de l’Ecole des Ponts ParisTech, construit son premier démonstrateur de solution îlots de fraicheur avec 100m² de végétalisation.

C’est Toulouse qui sera la première ville à tester cette première mondiale, face au marché St Cyprien, l’un des plus gros îlots de chaleur de la ville rose !

La mairie de Toulouse leur fait confiance et leur prête la place Diebold face au marché St Cyprien pour 3 ans d’expérimentation.

Urban Canopee

Urban Canopee, conçoit des solutions architecturales « plug & play » , végétalisées, connectées, modulaires et légères pour recouvrir des espaces extérieurs urbains.

La société, dirigée par Hubert Michaudet, est la première spin-off de l’Ecole des Ponts ParisTech, issue de l’expertise en matériaux innovants et calcul avancé de structures légères, développée depuis plus de 10 ans au sein du laboratoire Navier de l’École des Ponts ParisTech.

Découvrir Urban Canopee

Une campagne de co-financement lancée

Pour financer l’installation de ces 3 corolles végétalisées cet automne, une campagne de co- financement participatif a été lancée, avec un objectif de récolte de 10 000 euros, soit la moitié du coût global du projet.

"Devenez un urban canopeur et soutenez le projet Toulouse Canopée pour sauver la planète !"

Besoin de financement : 10 000 €

101%

En partenariat avec l'École des Ponts ParisTech

Ce premier démonstrateur de centre-ville sera instrumenté et suivi pendant 3 ans par Julien CRAVERO, dans le cadre de sa thèse à l’Ecole Nationale des Ponts et Chaussées ParisTech, au sein des laboratoires HM&Co (Hydrologie, Météorologie et Complexité) et NAVIER (équipe matériaux et structures architecturées).

Sa thèse porte sur le déploiement optimal de greffes urbaines végétalisées pour l’atténuation des îlots de chaleur urbains, avec une évaluation des performances dans le cadre d’une ACV.

L’expérimentation permettra d’alimenter les données scientifiques et de démontrer l’intérêt du déploiement du végétal dans le milieu urbain.

Un prototype test sera également déployé à l’Ecole des Ponts d’ici 1 mois. Les premiers exemplaires seront ensuite disponibles à la vente début 2019.​

Étudiants réfugiés invités à l’École des Ponts

By Actualités, Étudiants

Le programme

Le Programme Étudiant Réfugié (PER), née en octobre 2016, est destiné à l’accueil des réfugié(e)s et des migrant(e)s étudiant(e)s du supérieur au sein de l’Ecole des Ponts. Le PER leur permet alors de reprendre confiance en eux, d’être autonomes et les accompagne pour qu’ils et elles soient prêt·e·s à retourner à l’université en France à la fin de ce programme très complet d’accompagnement.

Depuis 2016, le PER a permis d’accueillir 71 étudiants de 11 pays, demandeurs d’asile ou réfugiés politiques, ayant étudié entre un semestre et 5 ans dans une université de leur pays d’origine.

La Fondation soutient ce programme depuis 2017

En d’autres époques, une ouverture et un engagement comparables s’illustraient à l’École, puisque dès le 19e siècle, elle accueillait des étudiants réfugiés politiques en tant qu’ « élèves libres étrangers » ou « élèves externes ».
L’École des Ponts ParisTech, première école Française à s'investir dans une action en faveur des réfugiés politiques que reçoit la France, fait aujourd’hui à nouveau preuve de sa réactivité, des valeurs et principes d’ouverture sociale et de responsabilité sociétale qui la caractérisent.

Marie Mathieu PruvostDirectrice de l'enseignement à l'Ecole des Ponts

Accompagnement proposé

L’objectif général de ce programme est d’accompagner des étudiants migrants dans l’élaboration de leur projet de reprise d’études ou de professionnalisation.

Fonctionnement

Un ensemble d’acteurs de l’école, professeurs, membres de l’administration ou encore élèves assurent le bon fonctionnement du programme.

Trois élèves coordinateurs, membres de l’association solidaire Dévelop’Ponts, sont particulièrement chargés du bon fonctionnement global du programme.

Chaque étudiant invité fait partie d’un trinôme, incluant également un élève de l’École et un enseignant ou un agent de l’École.

La Fondation soutient : le projet humanitaire 2018 Dévelop’Ponts Antsirabe

By Actualités, Étudiants

En résumé

La Fondation soutient ce projet depuis 2017

Touchés par les problématiques de l’éducation à Madagascar, plusieurs étudiants de l’École des Ponts se sont mobilisés pour réaliser un projet humanitaire, avec l’Association Humanitaire Soeur Marie Colette (AHSMC), afin de débuter la construction d’un lycée à Antsirabe (Madagascar).

La Fondation, dans le cadre de sa mission pour accompagner les étudiants, soutient ce projet, comme elle l’a fait en 2017, en attribuant un financement à Develop’Ponts l’association solidaire de l’École des Ponts, à l’initiative de ce projet.

Dévelop'Ponts

Dévelop’Ponts est une association de loi 1901 fondée en 2002 et constituée d’élèves de première année de l’Ecole nationale des ponts et chaussées.

Découvrir Develop'Ponts

nous souhaitons apporter notre aide à ceux qui n'ont pas la chance, comme nous, de se trouver dans une situation permettant de s'épanouir, et qui sont limités par la misère et la difficulté de leur condition.

Ils nous parlent de leur projet

Antsirabe est une ville des hautes terres de Madagascar, chef-lieu de la région Vakinankaratra, dans le centre de l’île. C’est la troisième plus grande ville de Madagascar, avec près de 230 000 habitants. Il y a 3 ans les équipes de SOL6, association humanitaire de l’université Pierre et Marie Curie à Paris sont venus y construire un collège. Sa construction est toujours en cours et leur équipe revient cet été. Il y manque encore des salles : au collège pas de salle pour la 3ème , en Primaire pas de salle pour le CM2 et aucune salle pour l’administration. La construction du collège ayant commencé il y a 3 ans, les collégiens sont donc bientôt en âge d’aller au lycée.

Or, les seuls lycées alentour (45 minutes à pieds) sont chers et accessibles uniquement aux familles aisées alors que la plupart des parents d’élèves du collège actuel d’Antsirabe sont de simples ouvriers. Il est donc plus que nécessaire de construire un lycée. De plus, peu d’enfants comprennent le Français et il n’est que peu enseigné, alors que celui-ci est la deuxième langue officielle et la langue d’enseignement. Ces enfants n’ont malheureusement pas assez de vocabulaire pour comprendre les cours et les examens. Si rien n’est fait, leur scolarité future sera compromise.

Grâce aux établissements déjà construits, les élèves d’Antsirabe peuvent commencer à apprendre le Français, avec l’aide des sœurs qui leur dispensent cet enseignement. Depuis deux ans, les parents remarquent ainsi les progrès de leurs enfants, et souhaitent vivement qu’ils continuent cet apprentissage jusqu’au lycée.

Notre Projet consiste en la construction d’un bâtiment scolaire de 9 salles qui servira de lycée à Antsirabe, et permettra d’accueillir les actuels collégiens. La tenue de ce lycée par les sœurs permettra d’assurer un coût presque nul de scolarisation, la qualité de l’enseignement qui y est fait, et la présence de cours de Français, dans la continuité de ce qui est fait actuellement dans les classes de niveaux inférieurs, et donc la pérennité du projet. L’autorisation d’ouverture de ce Lycée par l’Etat, venant du Ministère de l’Education Nationale, a déjà été donnée, et il ne reste donc plus que les fonds à récolter. Outre notre aide pour la construction de ce bâtiment, notre présence sur le terrain permettra d’aider les sœurs à donner des cours, et a faire de la prévention auprès des enfants.

La Fondation soutient la restauration et la valorisation du patrimoine de l’École

By Patrimoine

La numérisation 3D de la collection des bustes, mise à l'honneur par la campagne de naming du Learning Center

L’École détient une vingtaine de bustes d’ingénieurs illustres du XVIIIe au XXe siècle : TRUDAINE, PERRONET, CARNOT, VICAT, NAVIER… Provenant de dons et de legs, d’acquisitions ou de commandes auprès de l’administration des Beaux-Arts, ils ont longtemps été installés dans la grande salle des pas perdus, rue des Saints-Pères. Depuis la vente du bâtiment en 2008, ils sont conservés dans les nouveaux locaux de l’École à Champs-sur-Marne.

Recensées par les monuments historiques, ces imposantes pièces de marbre ou de pierre de Lens sont toutefois difficiles à mettre en valeur dans les bâtiments actuels. D’où l’idée de les reproduire en résine polymère, à partir de leur numérisation 3D générée par ordinateur et de leur impression en stéréo lithographie.

Les modèles numériques des bustes seront utilisés dans le cadre d’une galerie virtuelle dédiée à l’histoire de
l’École des Ponts et à ses principales fgues. Les bustes imprimés devraient quant à eux être exposés dans un espace du Learning Center dédié au patrimoine, prévu à cet effet dans la nouvelle scénographie du hall ; une partie d’entre eux peut, de plus, être signée par un donateur de la Fondation, dans le cadre de la campagne de naming du Learning Center.

Graphomètre de Pierre-Charles LESAGE

Légué à l’École en 1810 par son premier inspecteur, Pierre-Charles LESAGE, ce graphomètre a ensuite disparu de la collection d’instruments scientifiques de l’École à une date inconnue. Fabriqué à Paris en 1782 par la prestigieuse maison de la veuve LENNEL, ce graphomètre à pinnules en cuivre et laiton, et à boussole argentée, était un des fleurons des collections patrimoniales de l’École.
En février 2014, l’instrument refait son apparition lors d’une vente aux enchères à Versailles : portant les inscriptions gravées « École des Ponts et Chaussées » et « Mr Le Sage du Trémont, ingénieur des Ponts et Chaussées », ainsi que le numéro d’inventaire « n° 31 », identique à celui de l’inventaire des instruments de l’École de 1824, il est rapidement authentifié par l’archiviste de l’École, Anne Lacourt. Grâce au financement de la Fondation, l’École s’empresse alors d’acheter ce graphomètre : outil emblématique de ses savoir-faire et de son enseignement, il a pu retrouver sa place dans sa collection historique d’instruments techniques et scientifiques.

Maquette de Jean-Rodolphe Perronet

Fondateur et premier directeur de l’École, Jean-Rodolphe PERRONET a légué sa collection de maquettes en 1794. L’École n’en possède aujourd’hui plus qu’une seule : la maquette en plâtre du pont de Brunoy sur l’Yerres, en Essonne, un ouvrage élégant orné d’une frise grecque conçu par PERRONET aux alentours de 1784 pour remplacer un précédent pont de bois emporté par la rivière.

Déposée au Musée des Travaux Publics après la démolition de la Galerie des Modèles en 1954, elle en est revenue cassée en multiples morceaux. Grâce au concours financier de la Fondation des Ponts, elle a fait l’objet d’une longue restauration en 2016, et peut de nouveau être temporairement exposée.

Interview de Françoise Prêteux

By Recherche & innovation pédagogique

Françoise Prêteux

Directrice de la recherche, École des Ponts ParisTech

Pourquoi developper l’activité de recherche à l’École des Ponts ParisTech ?

La recherche est le facteur différenciant dans les classements internationaux et dans la dynamique de formation. Elle est reconnue par tous comme la clé de l’innovation et de la compétitivité pour les entreprises. Il est donc stratégique pour l’École de développer une politique coordonnée de recherche, ouverte et partenariale.

À ce titre, mon objectif est double : contribuer à l’avancée des connaissances dans les domaines de l’École et apporter un soutien aux acteurs socio-économiques.

Quel est le positionnement de la recherche de l’École ?

Réussir la transition écologique, telle est l’ambition de la recherche à l’Ecole des Ponts, au travers de quatre enjeux socio-économiques: industrie du futur ; gestion des ressources, des milieux et des risques; ville durable et mobilité; économie; usages et société.

Ce positionnement se caractérise également par un remarquable équilibre entre une recherche académique d’excellence reconnue au niveau mondial et une recherche partenariale et contractuelle au service des besoins des entreprises.

Ce second volet représente près de la moitié des ressources propres de notre recherche. C’est grâce à nos 12 laboratoires et leurs quelque 1000 scientifques, dont plus de la moitié de jeunes chercheurs, que la recherche se déploie selon une offre interdisciplinaire à forte valeur ajoutée.

Comment est évaluée la recherche ?

En France, la recherche est évaluée par l’HCERES en termes, d’une part de qualité et performances au niveau de chaque laboratoire et d’autre part de stratégie et vision prospective au niveau de l’établissement. En ce qui nous concerne, les comités d’experts ont souligné “des recherches au meilleur niveau mondial” ou encore “une réussite entre expertise scientifique et transfert”.

Dans le classement 2017 du Times Higher Education (THE) des établissements les plus “réputés” au monde, l’Ecole gagne 100 places et apparaît dans la catégorie 251-300, une performance liée aussi à la qualité de sa recherche.

En outre, notre processus de pilotage de la recherche a été confrmé en 2016 dans son label ISO 9001. Cela témoigne de son effcience et de l’engagement qualité vis-à-vis de ses partenaires.

IMPACT de la recherche académique

  • 6 ERC, reconnaissance européenne de l’excellence
    scientifque
  • 15 projets ANR JCJC, soutien aux jeunes chercheur(e)s
  • 1500 publications de rang A par an
  • 50 colloques internationaux / nationaux organisés par an
  • 170 thèses soutenues par an
  • 7 LabEx (laboratoires d’excellence) et 1 projet I-Site

DYNAMIQUE de la recherche partenariale

  • 150 partenaires industriels dont 70% du CAC 40
    et SBF 120
  • 14 chaires de recherche et enseignement actives
  • 21% de formations doctorales en convention Cifre
  • 2 laboratoires communs avec EdF R&D

La Fondation des Ponts soutient le “co-innovation lab des Ponts”. Pouvez-vous nous en dire quelques mots ?

Selon moi, dans un monde mobile et dans des sociétés en accélération, la recherche se doit d’être co-création, co-développement et donc co-innovation.

Face à ce paradigme d’espace et de temps, notre action volontariste se concrétise par la création du Co-Innovation Lab des Ponts pour inventer demain.

C’est le projet phare du plan stratégique de l’Ecole, piloté par la Direction de la recherche. Le Co-Innovation Lab des Ponts met en synergie dans un même espace entrepreneurs, chercheurs, ingénieurs, professeurs, étudiants, start-uppers pour des avancées technologiques et des solutions de transfert.

Pour gagner en avantage compétitif, il abrite 3 plateformes d’envergure pour des projets à dimension expérimentale jusqu’à l’échelle. La première, “Build’In” est dédiée à la construction numérique intégrant cobotique et intelligence artifcielle. La deuxième, “Mµ” se concentre sur la modélisation de la mobilité urbaine. Enfn, la troisième, “Fresnel” développe services et techniques pour l’observation multi-échelles des risques en hydrologie urbaine.

Depuis le lancement du projet, quel chemin parcouru ?

Avant tout, le soutien de la Fondation des Ponts a été décisif pour le lancement de ce projet et l’acquisition d’équipement robotique aux meilleurs standards internationaux.

Je la remercie chaleureusement ainsi que les Anciens, généreux donateurs, pour leur engagement. Bien sûr, la Direction de la recherche avec ses laboratoires s’est mobilisée pour dresser le cahier des charges technique et la feuille de route scientifique. Ensuite, selon un plan pluriannuel d’investissement, porté par l’Ecole, priorités et moyens y ont été associés.

En 2016, c’est la plateforme Build’In, portée par le laboratoire Navier en partenariat avec les laboratoires CERMICS et Imagine-LIGM, qui a été équipée.

Désormais, les trois robots 6 axes instrumentés sont opérationnels pour développer les nouveaux systèmes constructifs.
Les enjeux et méthodes visent à :

  • Comprendre, prévoir et optimiser les matériaux et les structures ;
  • Optimiser les processus et procédés industriels ;
  • Explorer des solutions aux ruptures.

Ce sont déjà près d’une dizaine de thèses qui ont été lancées. Parmi les sujets abordés, riches et complémentaires, citons: construction additive béton à grande échelle, impression 3D de béton avec fbres longues, mécanique des géométries à double courbure, ou encore robotique mobile et coopérative pour les applications en construction.

Actuellement, une quinzaine d’entreprises contribue déjà à porter notre initiative pour la co-innovation. Et la recherche fait aussi école ! À la rentrée 2017, la plate-forme Built’In servira pour la première fois à la formation de nos élèves ingénieurs et architectes.

Elle sera exploitée dans le cadre de l’atelier intensif “Construire le courbe”, dédié aux structures à doubles courbures et à la découverte de leurs méthodes de conception et de fabrication. Cet atelier, conçu par le laboratoire Navier, est organisé autour de la fabrication d’un pavillon temporaire en bois, réponse innovante aux principales contraintes constructives des structures d’enveloppes:simplicité des connexions, planéité des panneaux et liberté formelle.

C’est l’esprit du co-développement qui est porté ici grâce à une implication forte de nos partenaires: Simonin, Würth, HAL, ABB et Schunk. Avec les chercheurs, ils rendent possible cette innovation pédagogique de grande ampleur. Merci à chacun.